Mister Il Slam

   Un soupçon d’écriture cinématographique, une touche mélancolique, et une bonne pincée d’humour dans des textes d’une grande simplicité poétique. Le langage de la rue portée à son apogée dans des scènes de la vie de tous les jours, et des dialogues imaginaires avec le quidam croisé sur le macadam.

C’est ce qui fait tout le charme de Misteril-Slam. Un troubadour des temps modernes, un conteur haut en couleur. Ses influences ? Le rap, bien sûr. Celui des années 90 : Fabe, MC Solaar, IAM ou Kerry James.  Mais c’est aussi : Jacques Brel, Brassens, ou Charles Aznavour. Ainsi que ceux qui berçaient son enfance à la maison : le groupe fétiche de ses parents, Nass El Ghiwane.

Car, oui avant de naitre sur les scènes parisiennes, Misteril-Slam est d’abord né au Maroc, à Casablanca. A 3 ans, il débarque avec ses parents sa sœur et son frère à Dammarie-les-Lys. Son père trime dans une usine. Un boulot en béton pour nourrir une famille de 7 enfants. Ca file droit à la maison. Avec pour seul mot d’ordre : réussite et intégration.

L’école c’était tout un chapelet de mots qu’il ne comprenait pas. Alors la maitresse s’occupe de lui après la classe comme une maman.  Et lui fait découvrir le goût et  la maitrise de la langue française. Il transmettra à son tour sa passion des pages noircies, de l’écriture parlée, de l’allitération, des rimes, du conte… Jusqu’à ce jour de décembre, en 2007, qui devait tout changer.

“Pour la petite histoire, c’est un pote qui s’appelait Slim, qui m’a fait découvrir le Slam”. Il savait que j’écrivais dans mon coin. J’avais bien songé à faire du Rap… mais décidément, ça ne collait pas ! “C’est donc le jour où j’ai découvert le Slam que je me suis pris une claque verbale ”

Les titres et les scènes ont défilé et c’est ainsi que Misteril-Slam est né.

Un jour viendra :

J'ai fait le rêve qu'un jour :

TRANCHES DE VIE